En 1981, Spielberg est le wonderboy Hollywoodien par excellence. Le créateur, avec son pote George Lucas, du blockbuster estival. Le premier Indy est un coup énorme, une surprise absolue mettant en avant le charisme de dingue d’un Harrison Ford trentenaire, un galure sur le crâne, un fouet en main, prêts à combattre les nazis pour sauver le monde. 42 ans après, Indy reprend du service et combat encore et toujours d’affreux lieutenants du Führer à la recherche d’un cadran susceptible de voyager dans le temps.
Passé l’exceptionnelle scène d’intro se déroulant en 1944 dans un train, l’opus 5 n’a de cesse de laver l’affront de l’épisode raté de 2008. James Mangold est appliqué, Mads Mikkelsen est suave au possible en grand vilain et papy Ford reste et demeure iconique.
Une œuvre décomplexée, fun, un chouïa longuette (toujours cette habitude de faire durer les films au-delà des 2h30) mais d’une honnêteté vraie. Et Dieu c’est que ça fait du bien…