Ok, on se gausse. Le 5e opus des aventures d’Indiana Jones est réalisé par l’excellent James Mangold mais cet excellent artisan a capté toute l’essence du meilleur de Spielberg. La philosophie est ici intacte, le sens du rythme, le tempo frénétique, le placement des caméras et la photo sont similaires à ce que notre ami Steven a fait de mieux sa carrière durant. Résultat : Indiana Jones 5 est une vraie réussite, un gros spectacle bourré de clins d’oeils (et d’effets spéciaux pas tous complètement aboutis). Harrison Ford ? A 80 ans il fait le job même si on devine qu’il est doublé dans 80% des scènes. A découvrir sur grand écran le 28 juin, le sourire aux lèvres. Vous allez retrouver vos dix piges et croyez-moi, de nos jours, cela fait un bien fou.

Le cinéma est un art complexe, le succès n’est pas une science exacte, il est même totalement aléatoire. Ainsi, le dernier Dany Boon, gentille comédie romantique, connait un bide malgré un gros budget et trois vedettes, l’Astérix de Canet a rempli à moitié ses fonctions de gros blockbuster et … Misanthrope, le thriller intelligent de Damien Szifron ne devrait pas briller au box-office. Point commun de ces trois films ? Un succès au mieux honorable à un vilain four pourtant seul le film du réalisateur argentin est un (très) grand film. A voir – impérativement – en salles dès le 10 mai prochain.

John Wick découvre un moyen de vaincre l’organisation criminelle connue sous le nom de la Grande Table. Mais avant de gagner sa liberté, Il doit affronter un nouvel ennemi qui a tissé de puissantes alliances à travers le monde et qui transforme les vieux amis de John en ennemis. 4e épisode des aventures du tueur indestructible en salles le 24 mars prochain… Fun, décomplexé et hyper efficace.