- The Godfather Part 2 de Francis Coppola (1974)
Une suite encore plus grande que le 1eropus ? Ici Michael Corleone alias Al Pacino, gigantesque, est devenu le parrain suite au décès de son père. Ce drame Shakespearien retrace une vie entière, des premiers actes du jeune Don Vito Corleone (De Niro) au malheureux destin de son fils dans une mafia gangrenée par la cupidité et la veulerie du genre humain. Sans doute aucun l’un des trois plus grands films de l’histoire du 7èmeart. A voir et à revoir sans cesse.
- The Birds d’Alfred Hitchcock (1963)
Film de terreur signé par le génial réalisateur anglais entièrement conçu sans musique, sans explication logique, sans effet grandiloquent simplement une situation sur le papier absurde mais simplement terrifiante : Les oiseaux attaquent l’homme, sans raison apparente. A noter le découpage, l’ingéniosité de la mise en scène, la qualité du montage. Un classique intemporel par sa rugosité à la limite de la misanthropie absolue de Sir Alfred.
- Once Upon A Time In America de Sergio Leone (1984)
La vie tragique d’un jeune voyou juif sur trente années, des balbutiements de la prohibition aux ravages du gangstérisme sans foi ni loi des années 60. Robert DeNiro incarne Noddle, un lâche, un veule, un homme qui aura passé une vie complète spectateur de sa propre déchéance faite de faux semblant. Hélas, ce film testament fût complètement occulté à sa sortie, dernière réalisation de l’immense cinéaste italien Sergio Leone. Une gigantesque œuvre testamentaire également envoutante par la musique incroyable d’Ennio Morricone.
- Le Cercle Rouge de Jean Pierre Melville (1970)
Là encore un bel exemple d’âpreté. Des truands, un commissaire de police acharné, des destins, un lieu délimitant leur perte : un cercle rouge. Un casting au cordeau (Delon, Montand, Gian Maria Volonté, Bourvil, François Perier) une direction d’acteurs sans fausse note et la plus incroyable scène de casse d’une vingtaine de minutes d’une grande bijouterie de la place Vendôme sans un seul mot échangé. Un chef d’œuvre sans concurrence aucune qu’on revoit toujours avec gourmandise.
- Pulp Fiction de Quentin Tarantino (1994)
QT est un bouffeur de k7 vidéo Californien complètement branque, un féru de 7èmeart et le plus grand brigand d’un Hollywood qui se dévergonde avec cette Palme d’Or du festival de Cannes 1994. Ce puzzle de 170 minutes d’une maestria dingue a permis au réalisateur de s’inscrire durablement dans le panthéon. Un classique immédiat qu’il est délicieux de revoir souvent, sans cesse, en répétant à haute voix des dialogues entiers. D’ailleurs ni Samuel L. Jackson, ni John Travolta ni Bruce Willis n’ont depuis été mieux servi et dirigé. Énorme !
