Dans un milieu bourgeois parisien, Antoine Monteil, jeune maquettiste en publicité, va épouser la fantasque Gisèle, une très jolie jeune femme du monde. Le meilleur ami du futur marié, Julien Brenot, statisticien, célibataire endurci et divorcé, tente obstinément de l’en dissuader lors de sa dernière soirée d’homme libre. En 1964 un pitch pouvait tenir sur deux lignes, restait pour agrémenter le concept d’inviter une ribambelle de comédiens aguerris susceptible de clamer du Audiard dans le texte avec une gourmandise communicative. Ici, on est plus que servi. Tout d’abord, Edouard Molinaro a toujours été, avec une constance métronomique, un excellent réalisateur. Avant de tenter de contenir les excès d’autorités de superstars tels que De Funès (Oscar, Hibernatus), Delon (l’Homme pressé) et de supporter les affres d’un Ugo Tognazzi dictatorial (sur le tournage des deux premiers volets de « la cage aux folles »), l’honnête artisan a fait ses gammes dans la comédie aimable. La petite production susceptible de convenir aux besoins de divertir le plus grand nombre sans prise de tête.
Près de soixante années après sa sortie en salles, « la chasse à l’homme » reste et demeure une délicieuse friandise évidemment bien servie par des comédiens joyeux et du texte de haute volée.
Diffusion le 14 janvier à 09 :25 sur RTS1
